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  • Mme Rita Madeira, chargée du programme Afrique à l'Agence internationale de l'énergie, a présenté le rapport publié par l'Agence sur le potentiel disponible en Mauritanie en matière d'énergies renouvelables et les options envisageables pour exploiter les énergies renouvelables et produire et exporter l’hydrogène vert.
    L’exposé a eu lieu en marge de la conférence et exposition MSGBC sur l'énergie dans les pays surplombant le bassin côtier ouest africain : Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau et Guinée Conakry, organisée en début de cette semaine à Nouakchott, avec la participation des représentants des pays concernés et les sociétés énergétiques qui y opèrent.
    Le rapport confirme que la Mauritanie dispose de grands atouts pour devenir leader dans le domaine des énergies renouvelables, de la production et de la commercialisation de l'hydrogène vert sur les marchés internationaux et de son exploitation dans la production d'acier vert.
    Selon le rapport, la Mauritanie se caractérise par un espace propice à la production d'énergie éolienne et solaire, en raison de son ensoleillement permanent et de ses plages riches en rafales de vent, en plus de la disponibilité de vastes zones propices à l'installation de stations de production et des sources d'eau nécessaire à la production d’hydrogène vert.
    Le rapport explique que les attentes indiquent que le coût de production de l'hydrogène vert en Mauritanie sera faible par rapport aux marchés internationaux, puisqu'il devrait atteindre moins de deux dollars par kilogramme d'hydrogène d'ici 2030.
    Le rapport de l'agence indique que la Mauritanie dispose de trois options pour transporter de l'hydrogène vers les marchés internationaux : La première consiste à convertir l'hydrogène en ammoniac, tandis que la deuxième option permet de le transporter directement à travers des conduites spécifiques (pipelines), tandis que la troisième option permet d'exploiter localement l'hydrogène dans le domaine du développement de l'industrie minière pour fournir de l'acier vert en quantités importantes et compétitives à destination des marchés internationaux.
  • Le Centre International des Conférences El Mourabitoune a abrité, aujourd’hui, le lancement des travaux de la conférence MSGBC, Oil, Gaz and Power 2023, organisé sous le thème ‘’ Développer les opportunités énergétiques dans la nouvelle frontière de l’Afrique’’.
    Cette 3ème édition offre l’opportunité d’une rencontre entre les ministères, régulateurs et professionnels des cinq pays du bassin MSGBC (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau et Guinée Conakry), ainsi que les opérateurs nationaux et internationaux. 
    La conférence est l’occasion de faire l’objet des discussions de haut niveau, des sessions de networking, des ateliers techniques, des forums et des expositions de projets et de technologies. 
    S’exprimant pour l’occasion, Le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, M. Nani Chrougha a mis en exergue l’importance d’une synergie d’efforts de tous les pays de l’initiative MSGBC, pour explorer, mettre en valeur leur potentiel énergétique et développer des partenariats susceptibles de réaliser le développement durable de la sous-région.
    M. Nani Chrougha a passé en revue les efforts de la Mauritanie visant une meilleure exploitation des ressources énergétiques et gazières et pétrolières du pays.
    Un échange de discours entre les différents représentants des pays membres de la MSGBC ainsi que des représentants des opérateurs internationaux présents dans les pays du Bassin.
    Après la cérémonie officielle d’ouverture, le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a effectué une visite à l’exposition organisée en marge de cette édition, et s’est rendu dans les différents stands de cette exposition qui regroupe plus d’une trentaine de sociétés opérant dans les domaines de l’énergie, du gaz, du pétrole et des mines , dont notamment la société Mauritanienne des Hydrocarbures, la SNIM, des opérateurs nationaux comme SEPCI, SOGECO, Maurilog et internationaux comme Bp, Cosmos, Shell, CWP en plus du stand du MPME.
    Juste avant d’entamer sa visite, le Président de la République a reçu des explications détailles de la part des organisateurs de ces stands, des opportunités, les technologies et les activités exercées par ces sociétés.  
  • Nouakchott, le 21 Novembre 2023 - Le Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, porte-parole du gouvernement, M. Nany Ould Chrougha, a déclaré que les paramètres des politiques basées sur l’énergie bas carbone offrent à la Mauritanie de la croissance, créé un véritable tissu industriel et de nombreux emplois. Le Ministre s’exprimait devant la troisième édition de la Conférence et Exposition du Pétrole, du Gaz et de l’Énergie des Pays Limitrophes du Bassin Littoral, ouverte, mardi, au Centre International de Conférence « Al-Mourabitoune » à Nouakchottu Centre International de Conférence « Al-Mourabitoune » à Nouakchott. Il a ajouté que le secteur de l’énergie en Mauritanie a réussi à développer une vision stratégique intégrée qui vise, en premier lieu, à faire de la Mauritanie un futur pôle intégré pour les énergies renouvelables, la production de gaz, l’exportation, la consommation intérieure et la production de minéraux verts. Parlant de la conférence, M. Ould Chrougha a indiqué qu’il se tient à quelques jours de la COP-28 à Dubaî au pays frère des Emirats Arabes Unis (EAU) et qui se veut le sommet de la transition énergétique équitable, juste et sûre, où nous cherchons, ensemble, à souligner la nécessité d’accélérer la transition énergétique, afin d’atteindre les objectifs du Sommet de Paris visant à atteindre la neutralité carbone de l’économie mondiale d’ici 2050. « Au regard de nombreux facteurs, notamment la crise la Covid-19, qui a entrainé une récession économique mondiale inédite et une baisse de la plupart des indicateurs de développement, en plus la crise énergétique résultant de la guerre en Ukraine, qui a provoqué des prix élevés de l’énergie et des perturbations des chaînes d’approvisionnement à travers le monde. Face à cette situation la sécurité énergétique est devenue une priorité pour tous les pays du monde, en particulier dans notre région africaine, où de nombreux citoyens souffrent encore de pénuries d’énergie et de services connexes », poursuit le ministre. Au sujet de la transition, M. Nany Ould Chrougha a précisé qu’elle s’oriente progressivement vers des énergies bas carbone, comme l’hydrogène bas carbone et ses dérivés. « Cependant, le gaz joue un rôle important dans cette transition, car il représente moins d’énergie carbonée que les autres sources fossiles, et le gaz naturel est donc connu sous le nom d’énergie de transition ». S’agissant de la Mauritanie, le Ministre a déclaré que le secteur de l’énergie mauritanien a réussi à développer une vision stratégique intégrée, qui vise à faire de la Mauritanie un futur pôle intégré pour les énergies renouvelables, la production de gaz, l’exportation, la consommation et la consommation de métaux verts. Cette vision, dit-il, a pour objectifs : – Assurer la sécurité énergétique du pays Tous les Mauritaniens ont accès à l’électricité d’ici 2030 ; – Faire du secteur de l’énergie un moteur clé de l’économie nationale, sous régionale et même internationale. Pour traduire cette vision, le ministre a précisé que le travail est exécuté sur plusieurs axes, dont les plus importants sont : Le projet de production de gaz du champ de la Grande Tortue d’Ahmeyim, dont la première phase est en voie d’achèvement, pour entrer en production d’ici 2024, avec un volume de 2,5 millions de tonnes de gaz liquéfié par an, grâce à ce projet, la Mauritanie et le Sénégal deviendront exportateurs de gaz. « Ensemble, nous développerons la deuxième phase, en ajoutant 2,5 à 3 millions de tonnes de GNL par an », note le ministre. Au sujet du champ mauritanien Bir Allah dont la réserve relativement importante, estimée à 80 000 milliards de dollars, M. Ould Chrougha a précisé que la décision finale sur son investissement est prévue en 2025, avec la grâce d’Allah. Au niveau des projets d’hydrogène, il a ajouté que la Mauritanie s’est réservé une position avancée, où quatre accords ont été signés, avec une production totale allant jusqu’à 85 gigawatts, et des études de faisabilité ont commencé pour développer certains de ces projets. « Nous prévoyons de commencer la production de la phase pilote en 2027 ». Parlant de l’accès à l’électricité, le ministre a annoncé que l’exécution du plan de transformation du secteur de l’électricité se déroule de manière satisfaisante, et a donné des résultats encourageants qui ont conduit à une augmentation de l’accès à l’électricité de 42% en 2019 à 56% en 2023.